Depuis ma petite enfance (Ma grand-mère était aveugle et vivait chez moi) je côtoie des handicapés.
J'ai la chance d'avoir parmi mes relations des athlètes handicapés de très haut niveau qui participent ou ont participé aux plus grandes compétitions internationales. En partageant des longs moments d'échanges avec eux (Ceux qui me connaissent, savent ce que je veux dire) j'en ai déduit une chose (C'est un ressenti qui m'est propre).
Les petit bobos, la motivation, l'envie, le doute et le plaisir font partis des challenges à surmonter pour eux comme pour nous les valides pour atteindre la performance maximum.
Mais ils ont un avantage sur les valides.
Pour eux les challenges, c'est leur quotidien, la vie civile celle de tous les jours est un challenge que nous ne connaissons quasiment pas. Prendre un bus, un métro, un tram... quoi de plus facile pour nous, mais pour eux???
Un handicapé qui décide de se lancer dans le sport de haut niveau a l’avantage de savoir ce que ça veut dire que de relever un défi. La vie lui suggère tous les jours d’en relever.
C’est aussi-ça qui fait que leurs performances sportives sont remarquables et qu’elles n’ont rien à envier à celles des valides. Les jeux paralympiques en sont le paroxysme et c’est ce qui démontre qu’en matière de performance, ce n’est pas forcément celui qui cours le plus vite qui est le plus fort mais bien celui qui réussit à se surpasser.
Le CNO Saint Germain l’a bien compris, puisque nos champions s'entraînent ensemble.
Ceci dit, je ne sais pas si vous êtes d’accord avec mes propos.
J’ai peut-être tort ou raison ce qu’il y a de sûr en tout cas, c’est que le 18 avril lors de la soirée de soutien aux championnats de France de Natation Handisport 2019, nous allons en débattre à table.
S'il est un sujet bien difficile à gérer pour un maire, c'est bien celui de la dotation aux associations. Chacune d'entre elles ayant légitimant besoin du soutien à la fois financier et matériel des institutions locales dont elles dépendent.
Nous le savons tous, les revenus des communes sont de plus en plus tendus et il est extrêmement complexe de faire les bons choix.
D'autant que l'état limite de plus en plus son soutien financier et les rapprochements intercommunaux ont aussi pour effet de réduire la marge de manoeuvre des maires.
Pourtant ils sont au front, c'est à eux que les associations s'adressent pour assurer leurs missions sociales. Ce sont eux qui doivent travailler pour trouver les moyens d'aider ces associations.
Construire un stade, l'entretenir mais aussi le gérer n'est pas chose facile surtout sans moyens financiers d'envergure.
Ceci-dit, il existe un moyen que peu de maires, voire aucun, n'ont encore réellement mis en oeuvre pour apporter un véritable soutien à leurs associations de quartier tout en faisant financer ce soutien par l'état.
Ce moyen c'est le mécénat d'entreprises et pourquoi est-il pertinent?
L'entreprise finance un projet social pour lequel elle bénéficie d'une déduction d'impôt sur les sociétés à hauteur de 60% de la somme investie sur le projet.
En d'autres termes la dépense est directement ciblée pour un besoin local et le financement est fait par l'état sous forme de déduction d'impôt.
Les communes sont donc directement bénéficiaires de cette approche.
Pourquoi devrait-il être soutenu par les communes?
Parce qu'il est solidaire.
Parce qu'il est participatif.
Parce qu'il ne fait pas appel à l'impôt.
Parce qu'il est une source de dynamisme économique pour la commune.
La question est donc...
Comment les maires peuvent-ils s'organiser dans leurs communes pour que le mécénat d'entreprises soit la principale ressource des associations?
Il n'y a pas une réponse à cette question mais autant qu'il y a de mairie en France.
Chaque commune à son microcosme économique et social.
Le rôle du maire est de fédérer les entreprises et les associations dans un même but.
Ce but finalement c'est le "vivre ensemble" parce que nous le savons tous, la paix sociale est directement bénéficiaire à l'économie locale et la dynamique économique est directement bénéficiaire à la paix sociale.